MADEMOISELLE COUETTE
On l’appelle
Mademoiselle Couette
Rien ne l’arrête
C’est une pipelette
Et même en rêve
Elle parle aux mouettes
Au printemps
Mademoiselle Couette
Tout’ guillerette
Ressort ses couettes
Ses belles socquettes
C’est une coquette
On l’appelle
Mademoiselle Couette
La vie pour elle
Est vraiment chouette
Sur son nuage
Elle pirouette
Et l’été
Mademoiselle Couette
Fait la cueillette
Des violettes
A des paillettes
Tout plein les mirettes
On l’appelle
Mademoiselle Couette
Et quand les grands
De la récré
Lui cherchent des
Gros poux dans la tête
(Elle leur joue de la trompette
De la trompette avec son nez !)
À l’automne
Mademoiselle Couette
Dans sa corbeille
Met des noisettes
Et aux belettes
Leur fait la causette
On l’appelle
Mademoiselle Couette
Jolie fillette
De notre siècle
Croit aux merveilles
Pas les balivernes !
En hiver
Mademoiselle Couette
Range ses couettes
Sous la grande couette
En belle dentelle
De sa grand-mère
Mademoiselle Couette
Rentre chez elle
Dénoue ses couettes
La chansonnette
Ainsi s’achève
POUET ! POUET !
POUET ! POUET !
Catherine LAURENT A./Bernard PICHARDIE
texte déposé